Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • James Stanley Jean-Simon

    James Stanley Jean-Simon : Né à  Petit-Goâve, le 4 octobre 1980 est un jeune professeur de lettres aux lycées et aux collèges. Il est Normalien Supérieur et étudiant finissant en Communication Sociale. Il a également publié ses textes au Nouvelliste, Carrefour-débats et dans Symbiose poétique de la revue RANKONT.

    Textes

     

    Pris par un carrefour

    de mers

    les mots sous ma langue parfois

    se cognent sur le sable

     

    un vent amer ou désert

    balaient mon rêve faux

    une fille mange dans mon

    poème

                une tarte bleue

     

    j’ai appris son âge

    haut gris de chapelet

    Notre-Dame des sept couleurs

    comme une offrande de pain

     

    j’ai appris dans le jour

    blanc, sa défaite

     

    ô ta fête

    ô ta fête

     

      

     

    « Vers L’île »

                                                                                       à Duccha, Daré Kechener, Mlikadol’s Mentor

                               

     

    C’est vers l’île que j’irai

    j’irai la  voir

    avec ses grands yeux

    d’outre-mer

    et le sable or

    à ses chevilles

    blanc comme un sourire

    d’enfant

    bleu comme pour dire le chant

    malade d’un mel

    en mal d’arbre et de saisons

     

    Toi l’île mienne et mes faux jours

    murais de grand désirs

    aux ardeurs arcs-en-ciel

     

    C’est vers toi que j’irai mon île

    de frais alizés

    et au goût de poème

     

    moi ton aube nouvelle

    baignant aux vents ses cheveux

    nus

     

    mon île aux anses bicentenaires

    où pleure ma voix

    mon île aux larmes intermédiaires

    ouverts dans le bleu des saisons

     

    c’est vers toi que j’irai mon île

    ô blanchir ma paresse d’aube

     

    vers toi, ô vers toi

    c’est vers toi que j’irai mourir mes pas

    mes pas, mes faux pas

    de grande solitude amère