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VERBE ( extrait)

Rire

De la justice imaginée, crépuscule des échos

Jusqu’à l’aube des orages résonnant dans nos joies

 

Carnavaler

C’est cette danse, cette meringue qui sommeille

Festival de nos espoirs, faussement entraînants

 

Vider

Les vers, verts de chaleur dans ce poème malheureux

Remplir le vide de ce poète en quête

 

 

 

  

Dire

L’imagination rabougrie à la lumière de l’océan

En voguant vers l’île de la déception imaginée

 

Médire

Comme ce cri qui fouille la solitude de nos loas

L’insatisfait inventant le sang pour se remplir d’espoir

 

Hasarder

Comme on est venu, subitement dans un arc-en-ciel

De chaleur, de froid, de cris, de malheurs et de couleurs

Boussoler

Se retrouver dans ce tourbillon qu’est la vie

Le vertige que nous donne l’étoile polaire

 

Construire

Des montagnes de nuages en soi

S’y abriter contre l’ombre, à ses trousses

 

S’écarter

De ce ciel trop étoilé pour retrouver la route

Piste nuageuse qui mène au dernier ciel

Crier

Les mots aigus perçants la peau de la fatalité

Pour retrouver le silence, la dictée de nos illusions

 

Enfermer

L’océan au fond de nous

Le déverser en larmes en larmes, gouttes à goutte

 

Rester

À notre place en nous écartant

De notre prison de mille cieux

Eteindre

L’ombre qui allume notre désir

Le non vu de la lumière qui luit

 

Parler

En plein dialogue quand tout silence

Pour dire le froid et la brûlure

 

Sauver

Les mots de notre poésie mentant trop facilement

Pour dire les obscénités qu’ils préfèrent pourtant

 

Prendre

Le peu offert comme plus que tout

Le tout rempli de rien, jeté

 

Périr

Dans l’incendie qui forge les avenirs

Colère de regrets, de nos destins

 

Détruire

Par sa prière faussement exaucée

Illusion, rêve ou folie

 

Apprendre

L’alphabet de l’apprenti vivant

Par l’A.B.C des insouciants.

 

Tuer

La facilité du plaisir. Cruelle prière familière

Etre le tueur de nos cauchemars devenus idéaux

 

Blesser

Le sommeil amer prenant d’assaut nos clins d’œil

Et ce lit enfoncé, mouillé de plaintes non consommés

Rêver

À la réalité furieuse, jouant à cache cache

Par le mépris de ce réel trop rêvé

 

Régner

Sur l’incendie des fracas de notre langue

À l’écriture océan chauffé du sperme de nos décors

 

Sentir

Le frôlement des aveux, cocus des joies solitaires

Que Dieu seul voit dans l’orgasme des regrets

                                                                                       Nadol's

 

 

 

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