J’habite cette maison
qui porte son sexe sur son toit
comme la voleuse de l’orgasme
des rituels du cache-bonheur
et je suis mis a la porte
de mon propre chez moi
j’ai bu mon propre sucre
un beau matin d’éternité
et je me cherche depuis ton sexe
telle l’érosion post-bonheur
et j’ai toujours soif
de ma propre salive
je reviens de ce voyage
où je me suis connu étranger
pour avoir bu mon sang
après ce repas anti-bonheur
et je me perds dans le vide
pour avoir osé me chercher
Commentaires
Merde, la poesie est un grand verre d'écumes, de fleurs aux yeux des gens que vous chérissez, mais pour qui la ville se tais sous vos pas.
Lavoie.